


Marcel Proust, Du côté de chez Swann
Lire Proust, je crois que c’est accepter de s’égarer en forêt : c’est à la fois effrayant et grisant. Après beaucoup d’hésitation je me suis laissée guider par une voix étrangère, un peu snobe et railleuse, puis de plus en plus claire, fascinante...
Nicolas Mathieu, Aux animaux la guerre
La seule chose que je n’ai pas aimé dans ce livre, c’est le point final. En le refermant j’ai perdu un monde que j’ai respiré, touché, écouté, fouillé ; j’ai perdu des gens et des paysages que j’adorais malgré et pour leur détresse, parce que j’ai eu l’impression...
Gaël Faye, Petit pays
Enfance brisée Les pages de ce livre sentent les mangues juteuses, la citronnelle, l’eau de pluie et la fraîcheur de l’eucalyptus, la goyave bien mûre, l’hibiscus en fleur… et si l’on s’y plonge vraiment, on peut facilement entendre des rires et des cris...
Maylis de Kerangal, Canoës
La voix de chacun est unique, au même titre que l’empreinte digitale, mais elle est comme le vent : insaisissable, mouvante, invisible.Dans ce recueil de nouvelles, Maylis de Kerangal parvient à lui donner un poids et une densité, à en dessiner les traces infimes...